AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de gabrielleviszs


Horak et Étolien s’enfoncèrent seuls dans les entrailles du galion. Les lanternes échelonnées dans le couloir scintillaient d’un éclat morose. La succession des portes closes conférait au corridor l’allure d’une prison douillette.
Le grondement de l’orage filtrait par les calfeutrages. La carène oscillait doucement. Quelque part, un cordage grinçait ; l’eau s’égouttant de leurs vêtements produisait un bruit agaçant.
Les assassins avaient l’impression de s’enfoncer au plus profond d’une crypte. Ils marchaient avec prudence, fouillant du regard la pénombre. Tout était aussi calme que dans un cimetière.
Quelque part, un choc se fit entendre. Des pas précipités, un raclement. Étolien regarda le plafond. On se
battait, là-haut. Il fallait se hâter : l’alarme serait prompte à se propager.
Un frôlement de tissu révéla la présence de quelqu’un. La chiche clarté découpa la ligne élancée d’un homme. D’un geste bref ses doigts esquissèrent le code de la Guilde ; c’était l’homme infiltré, le bras droit de Rakka.
Il souffla quelques mots à l’oreille de Horak et désigna une porte, au fond.
Ainsi le félon de la Huitième Légion n’était autre que son second lui-même, pensa Étolien.
Comme le souffle de la mort elle-même, Horak poussa la porte et pénétra dans la chambre. Au centre se
tenait un bureau enseveli sous d’antiques grimoires.
Commenter  J’apprécie          10





Ont apprécié cette citation (1)voir plus




{* *}