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EAN : 978B0759LHP4B
34 pages
(31/08/2017)
4.45/5   32 notes
Résumé :
Étolien, un aventurier aussi taciturne que solitaire, est un étranger dans la cité du Val d'Aquelys, la capitale aux mille facettes du royaume de Tigyl. Traînant dans son sillage un passé chargé, le géant natif des contrées lointaines de l'Ouest vient tenter le sort là où tout reste possible, où chaque rencontre peut ouvrir une brèche dans le tissu du destin.Quelque chose se trame dans les rouages du pouvoir de Tigyl, le colosse le sent. Les ténèbres frissonnent là ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Et voici Étolien le manchot, un autre personnage du Cycle de Barcil.
Après les dieux, les aventuriers, un futur roi, Jean-Marc Dopffer nous emmène visiter les bas-fonds, frayer avec une guilde d'assassins, découvrir la corruption, les trahisons. Une nouvelle où nous apprenons comment Étolien est devenu manchot et qu'il ne faut surtout pas se fier aux apparences.
Une excellente nouvelle comme d'habitude qui donne très envie de rencontrer les prochains personnages du Cycle de Barcil afin de connaître toutes les richesses de cet univers en attendant un roman.
Merci pour ce SP.
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Seconde nouvelle du cycle de Barcil, Etolien le manchot reprend le thème du héros solitaire, à la recherche d'un contrat qui le lierait à la guilde des assassins de Tigyl. Homme mystérieux, colosse, aristocrate de l'ouest, il débarque en ville pour se mêler aux hommes de mains d'une bande de malfaiteurs, prêts à tuer pour une grosse somme d'argent. Pègre, pouvoir, manipulations, tout est condensé dans cette courte nouvelle d'une cinquantaine de pages.
Petite histoire bien écrite, bien construite, le style est nerveux et direct.
Les ingrédients de fantasy (sorcellerie, nains) sont peu présents, juste évoqués, on assiste plus à l'élaboration d'un coup de main vis à vis d'un haut personnage qui gravite autour du roi, mais qui est qui, et pourquoi ?
Pour cela je vous conseille de le lire, on se laisse vite prendre à l'aventure et malgré le format très court de la nouvelle, le suspens est là et les surprises aussi.
Comme vous l'avez deviné, j'ai bien apprécié cette aventure.
Merci à Jean-Marc Dopffer de m'avoir fait lire cette seconde nouvelle de son cycle de Barcil.
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Merci à l'auteur une nouvelle fois pour m'avoir envoyé cette nouvelle qui fait partie du cycle de Barcyl. Il s'agit de la seconde, mais comme je l'ai dis dans toutes les autres, chacune d'entre elle peut être lu indépendamment et dans le désordre. Donc pas de panique, ce cycle est fait pour être lu comme vous le désirez. Il y a 22 pages en pdf, ce qui fait environ 45 pages en format epub, grosso modo. Donc elle reste dans la norme vis-à-vis des autres nouvelles déjà parues du cycle.

Etolien se réveille après une belle beuverie dans le lit d'une femme,une certaine Sylvana, femme du second de la huitième légion. Rapidement, nous savons que Etolien est un homme qui parle peu, fort, des cicatrices dû à ses nombreux combats dont il ne parle pas. Un homme froid qui cache quelque chose dans un monde qui ne cesse de trafiquer et de trahir dans tous les services possibles. Etolien est là pour une raison, une de celles qu'il peut nous faire croire, mais plus les mots avancent et plus les doutes augmentent. C'est un homme peu bavard (oui déjà dis), mais c'est important d'insister sur ce point. Il garde les informations et divulgue uniquement le strict minimum. Son immersion dans les bas fonds de la ville pour appartenir à une guilde d'assassins reste plus que plausible. Il est fort, doué dans les armes, silencieux, le regard acéré, oui Etolien est parfait pour devenir l'un d'entre eux.

Dans cette guilde, la confiance n'existe pas. Des assassins ? Rien de mieux que de dormir avec une fine lame sous l'oreiller, et la place de second est souvent la plus dangereuse. Horak est le maître de cette guilde et il est encore plus doué que Etolien. Plus rapide, plus vif, plus léger aussi, c'est un personnage qui aime l'or et ne vit que pour cela, tout comme sa bande complète. La corruption est bien présente, les trahisons également. le mystère entoure ces deux personnages, Hoark et Etolien, l'auteur nous donne des miettes pour les imaginer, soit physiquement, soit mentalement, mais il y a une belle surprise et de taille à la fin de ce récit. Avant d'y arriver, il faudra de nombreuses épreuves afin d'arriver au but de chacun... Et quels buts ! Je me suis bien fait avoir, j'imaginais un peu de tout, du double jeu, voire juste un jeu simple. Et bien l'auteur nous surprend avec quelques surprises de son cru et j'ai adoré.

Suspense, il y en a. L'histoire est courte, mais condensée et même si nous en voulons un peu plus, il s'agit d'une sacrée tranche de vie ! Les personnages bien décrit, nous les suivons dans leurs aventures en nous demandant ce qui va se passer. Car devenir un assassin de la guilde n'est pas de tout repos et son entrée au moment même où un gros chargement d'or risque d'arriver est étrange. Chaque personnage a un surnom, tous vivent dans la nuit, dans l'ombre d'une ruelle ou d'une capuche, peu importe. le roi est évoqué à plusieurs reprises et nous comprenons qu'il tire des ficelles, mais derrière qui ? Est-il au courant de ce qui se trame dans sa ville, sa contrée, sa région, son terrain de jeu, ou ne fait-il que faire croire qu'il ne voit rien ? Et s'il était celui qui pourrait se faire tuer ? Et si c'était lui qui payait pour avoir les mains libres ? La fortune, le pouvoir, les machinations font partie intégrante de ce récit et cela reste dans le domaine de la logique. Fantasy médiévale, roi assassin, guilde, femmes, pavés, calèche et esclaves, tout est là pour nous redonner le terrain de jeu de chacun.

Sacrifices ? Oui, nous en avons aussi, celui de sa propre vie, celui de son corps, mais pas de celui de son corps. Les émotions, les sentiments sont camouflés, tout comme les visages. Seule la lumière des armes est propice à se faire repérer. L'intrigue est multiple, avec des personnages qui cachent bien leur rôle. Se camoufler derrière des masques, des attitudes, des mots, chacun d'entre eux nous dévoilent un pan de sa vie dans la plus profonde noirceur de l'âme. Que ne faut-il pas faire pour parvenir à son but ? C'est fluide, nous nous laissons prendre à l'histoire et les personnages sont assez travaillés pour ce pan de vie. Certaines subtilités se laissent apercevoir et nous donnent de quoi nous mettre assez sous la dent.

En conclusion, une nouvelle que j'ai adoré et que j'aurai aimé lire encore un peu plus. J'aime les mondes fantasy que l'auteur nous propose. Un récit simple, mais ô combien addictif. Les rebondissements sont nombreux et la fin nous laisse une petite note d'espoir. C'est une lecture qui va vite au pays de la fantasy médiévale avec des côtés sombres à souhait !

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/le-cycle-de-barcil-etolien-le-manchot-dopffer-jean-marc-a212913627
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Nous suivons Étolien qui est un aventurier solitaire. C'est un étranger dans la cité où il se trouve : val d'Aquelys. Le géant de l'ouest tente sa chance où il pense trouver ce qu'il cherche.

Il sent le danger arriver du côté du pouvoir, le Roi n'a plus sa place d'autrefois. Les lois n'ont plus le dessus sur l'épée. Des conspirateurs essaient de faire en sortir d'acquérir le trône. 

Il décide de se tourner vers la guilde des assassins. Il est prêt à tout pour avoir fortune et réputation. 

🔹

Dans chacune des nouvelles du cycle de Barcil, on y retrouve la vie d'un roi ou d'un rufian, d'un assassin ou d'un Dieu. Les aventures se croisent et s'entremêlent, peignant une toile et un univers aux multiples nuances. Il y aura à terme 10 récits assez courts et ils sont indépendants les uns des autres.

Ce tome 2 se lit très vite puisque c'est une toute petite nouvelle. C'est un texte rythmé où l'on arriverait presque à visualiser la scène comme si nous y étions. L'univers sombre n'est pas mis de côté, alors qu'on aurait pu le penser vu que c'est (très) court.

Oh, et on en parle du vocabulaire ? Il est bien choisi, il donne du caractère et une authenticité à l'ensemble. J'ai adoré la chute de l'histoire, je ne m'y attendais pas du tout... 

J'ai aimé ma lecture, mais j'aurais voulu voyager plus longtemps avec Etolien. C'est le but du jeu lorsqu'on lit des nouvelles ! Le deuxième défaut, c'est la taille de la police d'écriture, c'est écrit très petit et étant sur téléphone, c'était délicat. 
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Comme cela fait du bien de revenir à ses premiers amours, à savoir la fantasy. Cette année, on ne peut pas dire que ce genre littéraire soit majoritaire parmi mes quelques lectures et je le regrette sincèrement. Néanmoins, lorsque l'occasion se présente, surtout après une lecture compliquée, l'expérience s'avère bien plus plaisante et parcourir ces quelques pages a su me faire un bien non négligeable. D'ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le personnage principal de cette nouvelle et à son sujet, j'aurais beaucoup de choses à raconter. Toutefois, avant de parler de ce dernier en détail, sachez que l'auteur va me permettre d'explorer une expérience totalement inédite : réaliser ma toute première interview. Bien sûr, l'article prévu à cet effet pointera son nez dans les jours à venir mais d'ici là, je me dois de me plier à mon exercice favori : rédiger mes deux listes. Ainsi, les visiteurs qui se risquent jusqu'à ce blog pourront savoir ce qui m'a séduit ainsi que ses contraires… Et on y réfléchissant bien, j'estime qu'il est l'heure pour moi de passer à leur rédaction.

Points négatifs :

• A partir du moment où j'apprécie vraiment le personnage principal, j'aurais tendance à en vouloir plus et comme cela faisait un petit moment que je n'étais pas retourné à la fantasy, je voulais que cette histoire dure quelques pages supplémentaire.
• Il m'a manqué ce petit quelque chose qui aurait pu faire de cette nouvelle, un coup de coeur.

Points positifs :

• La taille aléatoire des chapitres.
• Etolien. Voilà un homme pour qui j'ai ressenti une très grande sympathie et beaucoup de respect. Amateur de belles femmes, ce garçon sait rester concentrer sur ses priorités et l'on découvre, bien plus tard, qu'il a beaucoup de principes. Possédant une capacité hors pair à tromper son monde selon le besoin de ses missions, nous comprenons très vite que cet être n'est pas un criminel sans foi ni loi. Au sein de cette nouvelle, ses rencontres sont nombreuses mais aucune ne parvient à le détourner de ses prérogatives.
• L'action. Cette histoire en contient et celle-ci s'exprime très vite. Lorsque cette dernière s'est exprimée, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire le combat annoncé et Jean-Marc Dopffer se montre très doué pour les décrire afin de nous faire vivre un joli moment.
• La plume de l'auteur. J'en suis toujours aussi fan car très riche en vocabulaire ( encore des termes que je n'avais jamais croisé jusqu'à présent ), et d'une belle fluidité, ce qui rend cette expérience littéraire des plus agréables. C'est aussi pour cette raison que je n'hésite pas à retourner dans l'exploration de Barcil à chaque fois que l'occasion se présente.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Horak et Étolien s’enfoncèrent seuls dans les entrailles du galion. Les lanternes échelonnées dans le couloir scintillaient d’un éclat morose. La succession des portes closes conférait au corridor l’allure d’une prison douillette.
Le grondement de l’orage filtrait par les calfeutrages. La carène oscillait doucement. Quelque part, un cordage grinçait ; l’eau s’égouttant de leurs vêtements produisait un bruit agaçant.
Les assassins avaient l’impression de s’enfoncer au plus profond d’une crypte. Ils marchaient avec prudence, fouillant du regard la pénombre. Tout était aussi calme que dans un cimetière.
Quelque part, un choc se fit entendre. Des pas précipités, un raclement. Étolien regarda le plafond. On se
battait, là-haut. Il fallait se hâter : l’alarme serait prompte à se propager.
Un frôlement de tissu révéla la présence de quelqu’un. La chiche clarté découpa la ligne élancée d’un homme. D’un geste bref ses doigts esquissèrent le code de la Guilde ; c’était l’homme infiltré, le bras droit de Rakka.
Il souffla quelques mots à l’oreille de Horak et désigna une porte, au fond.
Ainsi le félon de la Huitième Légion n’était autre que son second lui-même, pensa Étolien.
Comme le souffle de la mort elle-même, Horak poussa la porte et pénétra dans la chambre. Au centre se
tenait un bureau enseveli sous d’antiques grimoires.
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" Il ne faut pas appeler richesses les choses que l'on peut perdre."

Léonard De Vinci.
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Un éclair fissura la voûte céleste, qui menaça d’éclater en morceaux. Les étoiles elles-mêmes manquèrent tomber et se briser à la surface du monde.
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" Non, la qualité d’un homme s’exprimait par l’alignement de son cœur avec ses actes. "
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