Naturels ou aménagés par l'homme, les espaces souterrains ont de quoi attiser l'imaginaire. L'obscurité s'y fait parfois plus intense que la nuit, la température y demeure constante, l'humidité prégnante, le silence quasi absolu. Ces conditions éveillent des sentiments ambivalents : attirance pour un monde perçu comme parallèle ou clandestin riche en promesses d'aventures, répulsion à l'égard d'un univers inhospitalier, associé dans l'inconscient collectif à l'abîme infernal. Ainsi naissent les rumeurs et les mythes. Dans le labyrinthe de ses profondeurs, Limoges souterrain recèlerait des catacombes, aurait abrité des faux-monnayeurs, caché des fugitifs, acheminé des détenus de la prison au lieu du supplice, mené des bêtes féroces depuis les arènes jusqu'à la Vienne… En soi, le terme même de "souterrain" porte un flou poétique qui aiguillonne l'imagination.
"Les immenses souterrains qui s'étendent sous les anciens quartiers de Limoges frappent d'étonnement l'étranger. J'ai vu aujourd'hui une cave prodigieuse, une des curiosités de cette ville."
"Les images véhiculées par les publications sur le Limousin tendent à donner de cette région trois images d’Epinal : une nature frustre de forêts et de landes, un territoire essentiellement roman et une région d’industrie porcelainière. La réalité est toutefois beaucoup plus complexe…"
"Effet visuel, découverte odorante, atmosphère envoûtante, voire déconcertante, peuvent transporter le promeneur en dehors du temps présent pour un moment de douce magie."
Colette Aymard
"Le potager est, désormais, totalement mésestimé et déplacé plus loin sur le côté ou sur l’arrière des demeures. Il est entouré de murs et caché à la vue."