Les oiseaux revenaient ensemble vers Zhang qui démarra une série de mouvements lents, amples, une sorte de danse que l’énorme masse des oiseaux se mit à suivre, se laissant guider par l’homme, petit point rivé sur le sol. La silhouette filiforme de Zhang était un mélange d’élégance et de force. Il ressemblait à un chef d’orchestre guidant des musiciens sur une partition connue d’eux seuls. Il était évident, à cet instant précis, que rien d’autre n’existât pour Zhang. Un lien étrange, fort, invisible le reliait aux oiseaux. Cette connivence silencieuse créait un monde à part dans lequel Zhang et les étourneaux évoluaient.