La version arabe chrétienne du Roman de Barlaam et Joasaph ou Ḫabar Barlām wa Yūwāṣaf remonte au XIe siècle. Tout comme la version grecque, dont elle est la traduction, elle reproduit la quasi-totalité de l’Apologie d’Aristide dans le cadre du débat organisé entre chrétiens et idolâtres. La présente communication tentera d’étudier les particularités de cette version du débat et de repérer ses échos dans la littérature ecclésiastique, ainsi que ses utilisations apologétiques chez les auteurs arabes chrétiens.