Sur moi s’écoulent le velours du vent
L’écume de l’herbe
L’ombre des grands oiseaux
Toute la chape du ciel qui bascule
Et de moi au soleil
L’axe de la lumière
Nue
Comme un visage qui se donne
Je suis la pierre
Dit la pierre
Et le poète se recueille
Dans la pulpe du mot