I
NOVEMBRE
Nuit de plus en plus vaste
Et secrète
Et sa courbe devant nous
De moins en moins visible
Masquant les pierres où trébucher
Pleine nuit de novembre
Sous la clarté des astres morts
Indifférents au demeurants
Qui mêlent pour toujours leurs mains
Tendres et blanches
Comme de frêles ailes
Offertes
À l'arche sombre qui domine
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