Le mal, c’est moi qui l’ai subi, encaissé, supporté tant que j’ai pu. Le mal l’a emporté d’ailleurs, sa cruauté m’a vaincue et c’est moi la victime, celle qui n’a pas été suffisamment aimée, suffisamment aidée. Pendant tout ce temps-là, pendant que je souffrais, que je pleurais dans ma solitude toute sombre, la vie continuait joyeusement pour les autres. Une vie de gaietés, peut-être d’amour.