D'après la vulgate, on noircirait des pages pour évacuer ce qui nous pèse. Pour se guérir d'une enfance douloureuse, d'un deuil irréparable, d'une déception d'amour. Registre de la thérapie. Volonté d'exorciser le souvenir de drames. C'est un grand besoin, le satisfaire aide à vivre. je n'en conteste pas l'importance, la fréquence urgence. Le geste même d'écrire, de travailler sa douleur comme on travaille du bois, apaise et parfois répare. (p. 17)