Entre laïus et dérision, le lyrisme d'aujourd'hui exprime un consentement à la finitude, doublé d'une disposition inemployée au sublime. Il dit la vie humaine telle qu'elle se donne et telle qu'elle s'éprouve, littéralement et dans tous ses non-sens. pour ce lyrisme dégrisé qui laisse le merveilleux au vestiaire et le sublime au chômage technique, le poème n'est guère plus qu' "une manière d'arranger temporairement les choses." (p. 130)