La découverte des maladies du cerveau reste encore marquée par cette dualité entre la neurologie, qui fait correspondre de façon rationnelle un trouble à une anomalie physique, et la psychiatrie, d'abord métaphysique de l'esprit, qui fait intervenir la notion de folie. Cependant, une vision plus moderne de la psychiatrie envisage désormais la possibilité d'un dysfonctionnement organique.
L'évolution des connaissances montre que des anomalies des neurotransmetteurs interviennent dans la maladie mentale et que demain, peut-être, la psychiatrie n'apparaîtra que comme une facette de l'expression anormale de la chimie et des connexions du cerveau. (125)