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Critiques de Jean-Paul Baricault (4)
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Sao Maï: Le lotus et l'olivier

C'est surtout l'histoire d'une jeune fille Sao Maï, sur fond de trajédie historique: la guerre d'Indochine.

Ce roman est prenant et riche de pages d'histoire: le lecteur prend connaissance du déroulement de certains affrontements de guerre très sanglants....Le récit est aussi intéressant par les coutumes du pays quant à la célébration et fonctionnement du mariage, et de la naissance d'un enfant.

Le personnage principal est attachant et courageuse.

La plume de l'auteur est agréable.
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Sao Maï: Le lotus et l'olivier

Une histoire poignante

A partir d’un élément autobiographique, Jean Paul Baricault nous emmène en Indochine sur le théâtre des opérations militaires mais aussi de la vie mondaine d’Hanoi qui se poursuit entre français, civils et militaires, et autochtones. L’histoire est prenante sur base d’une histoire d’amour entre un jeune militaire tunisien Tarik et une indochinoise Sao Maï. En deux ans, les choses évoluent, les personnages qui semblaient presque secondaires prennent de l’importance.

L’écriture de Jean Paul Baricault m’a emportée dans ces temps difficiles où guerre, trafics et amours se rencontraient, chacun essayant de sauver sa peau.

Ne passez pas à côté de ce roman, Jean Paul Baricault a bien réussi son pari de raconter une histoire, et même des histoires, dans l’Histoire.
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Sao Maï: Le lotus et l'olivier

Ce bouquin me pousse à des comparaisons sans doute osées, mais justifiées. En effet, en le lisant comment ne pas penser à Scarlett O’Hara et à Rhett Butler ? À Youri Jivago, et Lara Antipova ? Des personnages certes magnifiques, mais avant tout des êtres humains jetés dans un maelstrom qui deviendra l’histoire d’un pays et contre lequel ils ne peuvent rien.



Il y aura toujours avant la guerre, il y aura toujours un après la guerre, mais il y a surtout ce « pendant la guerre ». Ces instants tragiques que « les autres », ceux d’ailleurs, ne découvrent que lorsque tout est fini.



Pour résister à la déferlante, les figurants de ce tragique péplum s’accrochent aux rares branches qui résistent encore. Ils rêvent de bonheur, bien sûr, mais tout ce à quoi ils ont droit se résume au simple l’espoir de poursuivre, tant bien que mal, leur existence si malmenée. Qu’importent les moyens, ils s’en contenteront parce qu’ils doivent survivre.



Survivre avant tout, c’est la seule force qui pousse parfois l’éclopé à encore se débattre.



C’est ainsi dans toutes les guerres, dans toutes les révolutions. Quelque soit l'issue de la guerre, ceux qui subissent l’Histoire avec un grand H, ne sont ni gagnants ni perdants, ils ne sont que des victimes que plus tard, beaucoup plus tard, bien trop tard, on plaindra sans doute. Quand tout sera terminé, quand beaucoup seront morts, quand l’histoire d’un pays aura été réécrite en lettres de sang.



Et puis, comme le précise très justement l’auteur, cette guerre dite d’Indochine est si particulière. Où sont les justes ? Dans quel camp servent les méchants ? Comment se positionner ?



D’un côté il y avait une armée d’occupation, squattant un pays qui n’était pas le sien, lui donnant le nom de colonie et méprisant bien souvent sa population.

De l’autre il y avait un régime, totalitaire et violent, ignorant le sens du mot « liberté. Un régime de tueurs sans pitié !



Alors pourquoi ce corps expéditionnaire composé de soldats sacrifiés se battait-il ? Pour protéger un peuple menacé par l’arrivée imminente d’une dictature maléfique ou pour servir les intérêts coloniaux d’une nation qui prétendait déjà à l’époque être celle des droits de l’homme ?



Lorsque l’on voit se débattre tous les protagonistes de ce livre, ces gens dont l’Histoire n’a que faire, on se demande ce qu’ils peuvent représenter dans cette débâcle programmée. La petite Sao Maï et son Tarik aimé, un soldat méprisé par ses frères d’armes qui n’aime pas faire la guerre ?



Jacques le militaire français perdu dans un conflit qu’il ne comprend pas… Celui qui nous fait comprendre que l’on peut se comporter comme un salop sans pourtant en être un.



Et aussi tous les autres. Vous voyez ? Moi aussi, j’ai déjà oublié leur nom.

L’Indochine française s’écroule devant nos yeux, et à l’instar de nos aînés qui ont vécu cette époque, on est impuissant. Le cyclone destructeur emporte avec lui toute une nation abandonnée, brisant des destins ou les arrachant de leur ancienne vie au forceps.



C’est une histoire très forte, humaine, sincère, qui transpire d’authenticité.



Quant aux élèves on explique les guerres, quand on leur dépeint des retombées économiques ou politiques, quand on les bombarde de chiffres, à ceux qui pondent les programmes je dis, vous vous trompez, je pense. C’est ce genre de témoignages, comme il en existe un grand nombre, que les gamins devraient lire, ces bouquins qui parlent simplement de l’humain emporté par la tourmente. Ce sont ces histoires qui nous concernent ?



Et le pire, c’est que l’Indochine n’a pas servi de leçon, très peu de temps la France recommencera son pitoyable numéro en Algérie.



Pour résumer, ce livre est-il une histoire d’amour avec la guerre pour toile de fond ou bien une histoire de guerre avec l’amour pour toile de fond ? En fait, ni l’une ni l’autre, il est les deux en même temps, car Histoire et histoire sont indissociables. C’est une des choses qui fait la force de ce bouquin, en plus d’une écriture et d’une construction sans faille. Pour résumer : j’ai aimé.
Lien : https://jeanbjouteur.wixsite..
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Sao Maï: Le lotus et l'olivier

Lecture fini du récit autobiographique de Sao Maï écrit par Jean Paul Baricault.

L'auteur parle de l'histoire de sa mère, de la rencontre avec son père jusqu'à sa naissance, décrivant ainsi les quelques mois d'existence qu'il à vécu auprès d'elle en Indochine ravagé par la Guerre.

L'incipit débute par l'accouchement de Sao Maï, ombragé de douleurs, de doutes, et de décision importante.

Plongé d'emblée dans l'action,

l'aventure et les péripéties de notre héroïne est déjà engagée, conduisant définitivement le lecteur dans une position d'impatience face aux actions futur. Ce qui est drôle, c'est que l'auteur m'a fais pensée à Flaubert dans son ouvrage Mme . Bovary.

En ecrivant d'un point de vue externe et Malgré la complexité de son personnage féminin, Baricault s'est mit à réfléchir, pensée et réagir comme son héroïne. Je pense, que ce récit emprunt de passion amoureuse, racontant le combat et la nostalgie d'une mère va en émouvoir plus d'une.

Il plonge le lecteur dans un état quasi schizophrenique passant par des sentiments de joie à celui de tristesse, de sentiment d'amour à celui de l'indifférence, d'un sentiment de dépendance à celui de la liberté. Ce qui est de plus fascinant, c'est également les manigances et les débauches de la guerre que l'auteur retranscrit à merveilles dans son oeuvres.

Des pensées les plus futiles aux plus horribles, du moral et de l'opinion public tant du côté viet' que français et des tristes réalité paru sous l'Indochine qui ont était bien trop peu parlé
Lien : https://www.facebook.com/LEM..
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