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Citation de rkhettaoui


Dans ses Mémoires, Marlène Dietrich attribue, on l’a vu, à ses poètes et penseurs favoris un rôle de bouclier contre les dangers qui pourraient assaillir une jeune fille. Il y a là une de ces reconstructions de son passé dont elle sera coutumière. Des très nombreux témoignages de contemporains il ressort que Marlène n’a rien d’une jeune fille timide et effacée. Elle cherche au contraire à attirer les regards et, pour cela, n’hésite pas à se faire aguicheuse. Elle porte volontiers des robes dans une mousseline légère passablement transparentes. Après cela, faut-il vraiment s’étonner de la suite ? Marlène est partie à Weimar pour parfaire sa formation de violoniste. A cette fin, elle ne s’entraîne pas moins de cinq heures par jour, une astreinte qui est pour elle une nouvelle école de discipline. Pour sa fille, Joséphine a pris le meilleur des maîtres, le professeur Robert Reitz. Mais celui-ci n’est pas seulement un maestro reconnu. Ce digne pédagogue a aussi la réputation de ne pas être à l’abri des tentations de la chair. Il faut dire que, par son comportement, Marlène joue avec le feu. Une boutade circule d’ailleurs parmi les pensionnaires de l’internat « Marlène reizt Reitz », un jeu de mots impossible à rendre exactement en français, mais dont la traduction « Marlène aguiche Reitz » ne permet aucune ambiguïté. Subjugué par la beauté de son élève, Reitz en perd la tête.
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