C’était l’égarement qu’exprimait parfois son regard, de façon fugitive,
très brève, semblable dans son intensité à celui de l’animal pris au piège qui sait instinctivement sa fin proche et sans échappatoire.
Ses yeux presque transparents se couvraient alors d’un voile sombre,
sorte de taie qui occulte le regard de ceux qui ont déjà trop souffert,
se savent privés d’avenir et cèdent brièvement à la terreur.
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