Quand je repense à notre vie de l'époque je ne vois qu'un barnum pathogène. Des volailles sans têtes courant dans tous les sens dans une maison bien trop grande pour elles. Quatre adultes et un enfant, livrés à eux-mêmes, ignorant tout de l'existence, expérimentant pour leur propre compte les zones du bien et du mal, s'infligeant la douleur, découvrant le plaisir au gré de leurs explorations.