J’aime la géographie des voyages, celle que l’on traverse à pied, à hauteur d’homme, instruit par les déclivités, la fatigue des jambes et le caprice des cieux. Beaucoup moins celle des livres enluminés de graphes et de data. Mon séjour au campus se résuma donc en une suite de va-et-vient désinvoltes, de contrôles de méconnaissances, de séances de polycopiés entrecoupées d’interminables journées de cinéma qui, le soir venu, me rendaient aux miens illuminé mais fourbu.