AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Citation de coco4649


DANS L’EVIDENCE DES TÉNÈBRES

Le ciel s’illustre d’un nuage de soleil déclin. La nuit surprend le temps perdu l’éparse. Avenue de nos mains vides à l’ombre appel. Un pluvier glisse au pli silencieux des eaux de gloire. Et l’instant revenu ! Les douilles de la lune éclairèrent le fond des murs. Beauté je ne cherchais qu’une niche d’un mur où dormir. L’enclave blanche. Il y avait une salle où pleurer sous la pourpre d’un poêle. Un sanglier d’enfance éperdu le long des lignes noires de la salle. Ô lustre d’or et ton rêve aux nappes sombres du faîtage étendu ! Je me suis égaré. Sans doute aussi comme ce feu là-haut je rêve. Et la nuit tombe toujours sifflante et plus bas que raison. Qui pourrais-je appeler qui réponde ? Personne le vent brûle aux lucarnes ses hardes. Le cœur manque en ceci. Que la ville est maudite et ne le connaît pas. Des ombrages passèrent le plein d’une flaque étoilée (car il a plu tout ce jour-là). C’étaient les chiens couchants devers la mort. Puis un amour me vint à l’âme. Et je ne savais plus tendre mes bras dans la souffrance. Et je ne pouvais plus me pencher sur la joie. L’image est belle qui ressurgit soudain. Torrent des larmes résurrection ! Je n’avais pas vingt ans. Le jour bougeait. Ce fut l’été brûlure. Et jamais je n’avais été seul en ma vie. Une écriture à secrets nous lia pour toujours. De ce temps-là j’écris dans l’évidence des ténèbres.
...
Commenter  J’apprécie          10









{* *}