C'est au philosophe français Gaston Berger que l'on doit l'idée essentielle de la propective que l'avenir est indissociablement lié à l'action. Si on s'intéresse à l'avenir, ce n'est pas en esthète ou en observateur passif, mais avec une visée utilitaire, au service de l'action et de la décision politique. L'avenir ne doit pas être considéré comme quelque chose de déjà décidé, mais comme quelque chose d'ouvert, qui reste à construire, c'est-à-dire sur lequel les décisions du présent peuvent encore avoir une influence.