Arnold n’a pas attendu l’ordre de repli et est déjà place Saint-Michel. Il se sent de nouveau lâche et inutile. Il a presque honte. Il se dit qu’il n’est pas parisien, pas même français. Il ne comprend rien à ces combats. Il se sent une âme de déserteur. Finalement, il n’est même pas suisse, il est artiste. Il est peintre. Son combat, c’est la peinture. C’est pour cela qu’il doit vivre. Vivre et peindre.
Le massacre, juin 1848, p. 94
L’Empire, à défaut de germaniser Heligoland, la colonise.
Zanzibar, 1980, p. 27