Nationalité : France
Né(e) à : Pau , 1931
Mort(e) à : Sibenik Croatie , le 15/04/2001
Né(e) à : Pau , 1931
Mort(e) à : Sibenik Croatie , le 15/04/2001
Biographie :
Jean-Louis Depierris, pionnier du dialogue culturel entre la Croatie et la France, fut professeur de lettres à l’Université de Sibenik (Croatie).
Il a publié une trentaine de livres dont treize recueils de poèmes et des traductions de poèmes croates. Jean-Louis Depierris est l’auteur d’une œuvre poétique que prolonge en parallèle, une réflexion critique de premier plan, tant sur la poésie que sur la peinture. C’est dans l’amour de Djurdja, sa femme, que le poète puise sa force et sa raison d’être.
Bibliographie
L’esprit de la tour (La tour de feu, 1955)
Ragusi (Le Pont de l’Épée, 1960)
Ce crissement de faulx (Le Pont de l’Épée, 1960)
Quand le mauve se plisse (Seghers, 1963)
Loge de mer (éd. Saint-Germain-des-Prés, 1975)
L’enclos te recommence (Rougerie, 1989)
Tradition et Insoumission dans la poésie française (Presses Universitaires de Nancy, 1992)
De quel dieu dépecé (éd. Autre Temps, 1998)
La poésie des années 1960-1980, jugée par ses acteurs (L’Arbre à paroles, 1998)
+ Voir plusJean-Louis Depierris, pionnier du dialogue culturel entre la Croatie et la France, fut professeur de lettres à l’Université de Sibenik (Croatie).
Il a publié une trentaine de livres dont treize recueils de poèmes et des traductions de poèmes croates. Jean-Louis Depierris est l’auteur d’une œuvre poétique que prolonge en parallèle, une réflexion critique de premier plan, tant sur la poésie que sur la peinture. C’est dans l’amour de Djurdja, sa femme, que le poète puise sa force et sa raison d’être.
Bibliographie
L’esprit de la tour (La tour de feu, 1955)
Ragusi (Le Pont de l’Épée, 1960)
Ce crissement de faulx (Le Pont de l’Épée, 1960)
Quand le mauve se plisse (Seghers, 1963)
Loge de mer (éd. Saint-Germain-des-Prés, 1975)
L’enclos te recommence (Rougerie, 1989)
Tradition et Insoumission dans la poésie française (Presses Universitaires de Nancy, 1992)
De quel dieu dépecé (éd. Autre Temps, 1998)
La poésie des années 1960-1980, jugée par ses acteurs (L’Arbre à paroles, 1998)
Source : Wikipedia
Ajouter des informations
étiquettes
Citations et extraits (6)
Ajouter une citation
OÙ MEURT LE VENT
Où meurt le vent
Commence l’ombre
Epineuse elle casse
Les campagnes sans fin
pillées de glace
Et fracasse la vitre
Au château déperdu
Où clématite âcre
La mémoire des races
Lisse
Le plumage du temps.
Où meurt le vent
Commence l’ombre
Epineuse elle casse
Les campagnes sans fin
pillées de glace
Et fracasse la vitre
Au château déperdu
Où clématite âcre
La mémoire des races
Lisse
Le plumage du temps.
L’ENGORGEMENT
L’engorgement de l’ombre
Ensable ton visage
Distance anéantie
La mer s’est retirée
Du pays que tu cherches
Plus bas que terre
Mais au fond de ce puits
D’où rien ne sort
La fleur des nerfs s’épanouit
Et ta chair qui se tend
Assemble éclair et foudre
Sur ta bouche j’épie
Leur long piétinement
Et ta voix se disjoint
Interrogeant la cendre
L’engorgement de l’ombre
Ensable ton visage
Distance anéantie
La mer s’est retirée
Du pays que tu cherches
Plus bas que terre
Mais au fond de ce puits
D’où rien ne sort
La fleur des nerfs s’épanouit
Et ta chair qui se tend
Assemble éclair et foudre
Sur ta bouche j’épie
Leur long piétinement
Et ta voix se disjoint
Interrogeant la cendre
APRÈS TANT D’OMBRE
Après tant d’ombre
Ton front d’écorce
Je tourne au ciel
Ma chevauchée de pierres
D’un seul trait de cravache
Ton front résiste à peine
Car je vois au travers
Jusqu’à l’œil de mémoire
Après tant d’ombre
Ton front d’écorce
Je tourne au ciel
Ma chevauchée de pierres
D’un seul trait de cravache
Ton front résiste à peine
Car je vois au travers
Jusqu’à l’œil de mémoire
QUAND TOMBE
Quand tombe la nuit
Caresse une plante
Et cherche les yeux
fragiles des pierres
Et puis très lentement
Épuise le silence
Pour après tendrement
Parler aux bêtes.
Quand tombe la nuit
Caresse une plante
Et cherche les yeux
fragiles des pierres
Et puis très lentement
Épuise le silence
Pour après tendrement
Parler aux bêtes.
… L'incendie froid de l'ombre a désherbé le temps
Car si la coupe est miroitante
Des minerais de nuit révélés par le fer
Le poète s'enferre à des pans de miroir.
… le ciel du poème
c'est l'attrait du désert.
Acheter les livres de cet auteur sur
Les Dernières Actualités
Voir plus
Quiz
Voir plus
Quiz sur des classiques connus
Victor Hugo:
Atlantide
Notre-Dame de Paris
La mer rouge
20 questions
12775 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur12775 lecteurs ont répondu