L’ENGORGEMENT
L’engorgement de l’ombre
Ensable ton visage
Distance anéantie
La mer s’est retirée
Du pays que tu cherches
Plus bas que terre
Mais au fond de ce puits
D’où rien ne sort
La fleur des nerfs s’épanouit
Et ta chair qui se tend
Assemble éclair et foudre
Sur ta bouche j’épie
Leur long piétinement
Et ta voix se disjoint
Interrogeant la cendre