Dans l’usine, l’annonce crée une drôle de sensation. Il y a ceux qui s’étonnent d’apprendre qu’ils vont dégager. Ceux qui n’attendaient que ça, les pieds déjà calés dans les starting-blocks. Ceux qui calculent quand l’usine fermera pour de bon, ceux qui craignent de ne pas être assez jeunes et déjà trop vieux pour retrouver quelque chose. Il y a aussi les jeunes qui espèrent que ce plan leur permette de trouver un meilleur boulot ailleurs… On ne sent pas de combativité, plutôt comme une vieille odeur d’habitude.