Un récit bien mené pendant les 4/5 du livre. L'atmosphère lourde teintée de réalité fantasmée est bien rendue, le cheminement vers une forme de folie ou d'auto-persuasion m'a également semblé bien vu... Duel en huis-clos, on se prend d'affection pour Bergman et Pechnatz, homme à tout faire, bourru et étrange.
La fin fait un peu flop. Du moins m'attendais-je à autre chose. De moins conventionnel, de moins cliché, de plus imaginatif... bref, autre chose.
Reste une langue poétique, fine et précise, qui se lit sans heurt.
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Le prétexte d’un audit dans une entreprise permet à l’auteur de parler des angoisses et du mal-être de chacun aujourd’hui dans notre société.
Le narrateur et ses collègues de la société d'audit travaillent habituellement en analysant les comptes mais surtout en parlant avec les employés. Mais cette fois, la situation au sein de l’entreprise est considérablement plus dégradée que d’habitude. Les comportements haineux et les attitudes dépressives sont nettement plus répandus au sein du personnel, à tel point que le fonctionnement même de l’entreprise est touché. Le système informatique est alors piraté, des informations personnelles vraies ou mensongères sur l’ensemble des salariés sont diffusées. C’est à ce moment que la présidente de la société disparaît. Les membres du cabinet d’audit en viennent à douter de leur capacité à aider à rétablir la situation. La paranoïa s’installe alors.
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