La connaissance parfaite des deux langues, et particulièrement la maîtrise impeccable de la langue cible sont indispensables, car cela permet de combler les faiblesses éventuelles que le traducteur est amené à rencontrer dans le texte original. Telle chose qui fait illusion dans une langue s'effondre dans l'autre. Il ne suffit donc pas de comprendre la langue source, il faut savoir la rendre dans la langue dans laquelle ont traduit, et c'est ce manque de maîtrise qui conduit aux traductions bancales. C'est en cela qu'un bon traducteur est un écrivain.
(Christine Le Boeuf)