Jean Plumyène

Ce va-et-vient entre le regret de ce qui n'est plus et l'action de grâces devant ce qui est encore est au principe même de l'interminable poème en prose qui, d'auteur en auteur, accompagne dans sa durée Paris qui toujours recommence.

Le prodigieux morceau de littérature que l'on sait ("Le Paysan de Paris"), grâce auquel, quand seront oubliés tant de lourds romans communistes, d'aveux mensongers et de repentirs inutiles, quand tout aura périclité de notre poète maudit -sauf quelques bien jolies chansons à courir encore les rues- Louis Aragon peut être assuré d'entrer dans la vie éternelle des Lettres.