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Citation de Cornelio


Feignant d'avoir reniflé des loups, ou des rôdeurs, ou toute autre créature malfaisante, le comte Frantz expédiait l'enfant jusqu'à la lisière de bouleaux qui marquait le fond du parc et qui lui semblait le bout du monde. « Vous planterez ce bâton, Tristan, disait-il, vous y poserez votre main droite, vous n'omettrez pas de fermer les yeux, puis vous réciterez cette prière que je vous incite à ne jamais oublier : Kouj Karassakal albasti jouïounachi kouj karassakal..., et ainsi vous nous sauverez. Le bâton-loup du petit homme nous a toujours protégé. » A l'enfant qui revenait, tremblant de peur, le visage blanc, mais ayant accompli sa mission, il disait ensuite : « Je suis fier de vous, Tristan, vous voilà un vrai guetteur de frontière, à présent. »
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