C’est la goutte d’encre que l’on voit, au bout de sa plume, s’étirer, s’alourdir, prête à tomber, et qui reprend mille fois sa place et sa forme première en refusant de se détacher. On a beau décider en son esprit que, cette fois, elle tombera… on la voit s’allonger, se détacher presque, ne tenir plus qu’à l’apparence d’un fil. Rien n’y fait, elle se reprend encore, et cela dure, dure… malgré tout.