El-Khoury avait tout pour lui, la jeunesse et la beauté, l’intelligence, la force et la richesse, et il était mort pour ce petit pays qu’il qualifiait de paradis. Comment peut-on tout sacrifier pour une idée ? Comment peut-on renoncer à tout ce que désirent la plupart des hommes alors que la chance vous a permis de le posséder ? Existait-il un domaine supérieur à tous les autres, qu’il fût de l’ordre du sentiment, de la foi ou du concept, qui justifiait que l’on mourût pour lui ?