Nationalité : France
Né(e) le :
01/04//1903 Mort(e) le :
20/07/1996
Biographie :
Jean Voilier de son vrai nom Jeanne Loviton, était une éditrice, romancière et avocate française.
Née de père inconnu, reconnue à 10 ans par un éditeur qui lui donna son nom, ce ne sont pas ses romans Beauté raison majeure ni Jours de lumière qui lui valurent de se faire connaître, bien qu’elle voulut être tenue pour une femme de lettres. Ni sa qualité de jeune avocate au cabinet de Maurice Garçon ou d’épouse de Pierre Frondaie, l'auteur de « L’Homme à l’Hispano ». Ni même son activité d’éditrice à la tête des « Cours de Droit », de Domat-Montchrestien ou de Denoël. Mais elle fut une grande séductrice du milieu littéraire,
ayant compté parmi ses amants Jean Giraudoux, Saint-John Perse, Curzio Malaparte, Paul Valéry, Emile Henriot, Robert Denoël, Pierre Roland-Lévy, l'avocat Maurice Garçon, ou encore un diplomate italien qui « ne prononçait jamais le mot France sans voir son visage », Bertrand de Jouvenel et, à la fin d'une liste où figurent quelques hommes d'affaires dont un Américain et deux ambassadeurs du Japon, la féministe Yvonne Dornès.
Alors qu'elle venait d'annoncer à Paul Valéry qu'elle aimait un autre homme, Robert Denoël, ce dont Valèry ne se remettra jamais, le sulfureux éditeur est tué d'une balle
dans le cou par de mystérieux assassins et expire entre ses bras.
Interrogée comme témoin principal, ce qui excluait l'assistance d'un avocat, Jeanne Loviton fut suspectée du meurtre dont Cécile Denoël, la femme de l'éditeur, l'accusa ouvertement.
En effet, Denoël l'avait placée comme actionnaire principal de sa maison d'édition. Jeanne Loviton prit la direction des éditions Denoël et dut gérer la star de la maison: Louis-Ferdinand Céline. Leurs relations seront épiques. De son exil danois, désespéré et paranoïaque, Céline se persuade en effet que la "mère Voilier" a fait assassiner Denoël pour hériter de ses affaires. Dès lors, elle sera la figure la plus insultée de toute la comédie célinienne.
Elle cédera moins d'un an plus tard 90 % des parts à Gaston Gallimard, le rival de Robert Denoël.
+ Voir plusSource : Wikipedia
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