Parfois, cependant, il arrivait qu’une nouvelle élève se montrât disposée à mépriser les distractions juvéniles qui satisfaisaient ses compagnes ; mais, irrésistible, le torrent finissait par l’entraîner : elle apprenait a sauter, à courir au cerceau, prenait part aux courses au clocher à travers la campagne, patinait, glissait, jouait au hockey durant les après-midi d’hiver, goûtait la joie de tirer sur la pâte à berlingots et de griller des grains de maïs autour d’un grand feu le samedi soir, ou prenait part aux mascarades improvisées lorsque le pensionnat fourrageait dans les malles du grenier, à la recherche de costumes.