Tout est impertinent, évanescent, mais tout est là, et tout est là pour que nous puissions, non nous en attrister mais nous en réjouir. (…)
La connaissance de ce qui est ainsi comme un don de YHWH est source de joie pour l’être humain.
Percevoir la gratuité incompréhensible de son existence est la véritable sagesse, qui arrête de donner des explications ou de revendiquer du sens, mais qui s’étonne « de ce qui est donné là » « sans pourquoi » ; c’est en remerciant (danken) que l’on pense le mieux (denken).
La vie, on ne la comprend et on ne l’apprécie qu’en la remerciant.
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