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Citation de frankgth


Guilhem entra dans Marseille par la porte de l’Annone. Par prudence, à partir de Sallone, il avait revêtu son haubert et s’était coiffé de sa cervelière. Il n’avait pourtant fait aucune rencontre d’hommes en armes, sinon une petite troupe qui recherchait trois hommes avec des chevaux de bât.

Il ressentait une troublante impression à revenir dans la ville où il était né, se souvenant des lieux sans vraiment les reconnaître. Il venait d’avoir treize ans quand il était parti. Ses pensées le ramenèrent à son père, tué par les Sarrasins, et à sa mère, morte d’épuisement dans la tannerie des Mont Laurier. Le passé lui revenait par vagues tandis qu’il passait devant les boutiques et les édifices qu’il avait fréquentés. Sans s’en rendre compte, il murmura une courte prière.
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