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Citation de petitsoleil


Au début du mois de décembre, une nouvelle occasion s'offre à elle [note : Jeanne, Mme du Barry] de montrer son instinctive bonté.
Atteint du mal du pays, un soldat appartenant au régiment du marquis de Castries, qui tient garnison à Provins, a déserté avec uniforme et cheval. Arrêté peu après, Carpentier est jugé et condamné à mort. L'infortuné implore le secours du marquis de Belleval qu'il connait. Celui-ci contacte le duc d'Aiguillon, son supérieur, avec lequel il entretient des relations amicales.
"Ce n'est pas par moi qu'il faut obtenir cela du Roi, assure le duc, mais par la comtesse du Barry." Accompagné de d'Aiguillon et en grand uniforme, voici Belleval devant la favorite.
"Elle était nonchalamment assise, plutôt même couchée dans un grand fauteuil, et avait une robe fond blanc à guirlandes de roses que je vois encore ... Ses cheveux, qu'elle portait souvent sans poudre, étaient du plus beau blond, et elle en avait une profusion à n'en savoir que faire ; ses yeux bleus avaient un regard caressant et franc qui s'attachait sur celui à qui elle parlait et semblait suivre sur son visage l'effet de ses paroles. Elle avait le nez mignon, une bouche toute petite, et une peau d'une blancheur éclatante. Enfin l'on était bientôt sous le charme, et c'est ce qui m'arriva si fort que j'en oubliai presque ma supplique, dans le ravissement où j'étais de la contempler."
Ayant toutefois recouvré ses esprits, le jeune messager expose sa requête. Consciente du trouble qu'a provoqué en lui sa beauté, Jeanne l'écoute "avec une grande attention". Sitôt qu'il a terminé, elle promet d'intervenir auprès du roi.
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