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Citation de petitsoleil


Bien que mortifié, le principal ministre [Choiseul, ennemi de la comtesse du Barry, qui a essayé de se rapprocher d'elle une deuxième fois, désormais en vain] n'en laisse rien paraître.
Il reste d'ailleurs persuadé que le bouleversement engendré à la Cour par le mariage du dauphin Louis-Auguste avec une archiduchesse d'Autriche, la jeune Marie-Antoinette, ne peut que lui être bénéfique. Car c'est bien lui l'artisan de cette union. Lui qui, pendant des mois, a oeuvré en faveur d'un projet destiné à sceller l'alliance conclue dès 1756 entre la France et l'Autriche. Nul doute que la dauphine va prendre sur le roi et la Cour un ascendant qui contrebalancera l'influence de la favorite.
Tandis que Choiseul se sent repris par son "incurable optimisme", Jeanne s'inquiète. Si amoureux soit-il, Louis XV va-t-il l'admettre aux fêtes qui se préparent ? A Versailles, tout se sait et en un rien de temps. Quand on a appris qu'en prévision de ce mariage elle s'était fait faire "des habits charmants", la nouvelle a déclenché une réprobation quasi générale. Devant pareil état d'esprit, elle songe à quitter la Cour jusqu'à la fin des réjouissances nuptiales. Selon Grimm, agent à Paris des cours de Pologne et de Russie, elle aurait pensé à se retirer à Barèges. Mais Richelieu, qui connait le souverain mieux que personne, la dissuade de commettre "pareille maladresse" et elle n'est que trop heureuse de se rendre à son avis.
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