L’heure de la soupe et toutes les heures du village, tu les oublies. Les branches des arbres les secouent jusqu’à ce qu’elles se détachent et s’envolent, collées sous les plumes des oiseaux. Tu lèves la tête, suis des yeux aussi longtemps que tu le peux les vols puissants tachetés de gris et de blanc au dessus des arbres. Les heures tomberont dans des mers inconnues quand les oiseaux dans leur long voyage écarteront leurs ailes.
[…]
Quand tu marches si longtemps, tu peux percevoir chaque bruit de la forêt. Ton oreille, lavée de toutes les paroles, perçoit les frôlements les bruissements furtifs les glissements d’ombre.