On peut laisser les années s'accumuler comme le sable sur une route de bord de mer.
Il suffit d'une marée plus forte d'un vent plus fort et le sable s'envole.
En tourbillons.
Par plaques.
La route réapparaît. Juste par endroits. Et on sait qu'on n'a jamais cessé d'y être, sur cette route-là.