Quand un être cher, décède à plus de soixante-dix ou quatre-vingts ans, nous nous réunissons pour pleurer sa mort. Nous nous souvenons de sa longue vie avec affection et gratitude, évoquons des anecdotes et des souvenirs heureux. Nous versons des larmes, bien sûr, tout en acceptant que c’est dans l’ordre naturel des choses. Mais lorsque c’est une jolie jeune femme, douée d’un talent exceptionnel au point que ses aînés reconnaissent sans hésitation qu’elle les dépasse, nous versons bien davantage de larmes, car nous nous demandons ce que l’avenir lui aurait réservé.