Pins, sapins, mélèzes. Le ciel prend une teinte blanche de mauvais augure et Dylan entend la mer même s'il ne la voit pas. Un souffle régulier - comme celui que produisaient les poils du vieux balai sur la scène du cinéma - qui s'interrompt un instant juste avant l'arrivée d'une autre vague - le cri d'un oiseau très haut dans le ciel- les chants plus tenus d'autres oiseaux en dessous et une immobilité dans l'air - comme si autour de lui la terre attendait - prête - se préparant- à l'hiver à venir. Pin. Feu de bois. Air pur. Terre.