Jennifer Couëlle est une auteure de livres jeunesse.
Petite-fille de l'architecte français Jacques Couëlle (1902-1996), fille du peintre Jérôme Couëlle, elle est historienne de l'art de formation. Elle a mené à bien un mémoire de maîtrise sur "Le kitsch comme dispositif moderniste" à l'Université du Québec à Montréal (1991).
De 1989 à 2001, elle a été critique d'art et de théâtre pour de nombreuses publications. Elle a également été journaliste culturelle.
Durant cette période, elle a de plus conçu plusieurs expositions à titre de commissaire. Depuis le début des années 2000, elle exerce le métier de traductrice pour plusieurs institutions muséales.
Jennifer Couëlle a publié une trentaine d'albums et de recueils de poésie pour enfants depuis 2005.
En 2005, elle publie en France ses premiers albums : "La souris qui vit plus loin que le bout de son nez" et "Le cœur dans la tête", sélectionné dans la catégorie Maternelle-CP pour le prix Chronos de littérature 2007.
Aux éditions Planète rebelle, en 2007, elle inaugure la collection "Petits poèmes pour rêver le jour " avec "Un chat sous les draps" (2007), suivi de "Ballons au ciel" (2008) – sélectionné pour le prix du Livre jeunesse des bibliothèques de Montréal 2009 –, puis de "C’est bleu c’est vert" (2009). Elle y a également publié les albums avec CD "Je t’aime comme toi" (2009) et "Coucou bonheur !" (2010).
"Palin - Je veux un animal de compagnie" et "L'homme sans chaussettes" ont été finalistes pour le prix Peuplier du festival La forêt de la lecture à Toronto, en 2015 et 2016 respectivement.
Il pense aux pieds de l'homme sans chaussettes, à son pantalon trop court.
Il se demande s'il n'a pas froid. "Peut-être qu'il a oublié qu'il a grandi? Peut-être qu'il a oublié que l'été est parti, que dehors c'est l'automne... Peut-être qu'il n'a même pas de lit...". Luca a chaud sous ses couvertures.
« J'enlèverais toutes les petites boules de planètes, juste les petites, je les laisserais chez moi et je les regarderais grandir tout le temps. Après, quand elles seront grandes, je les remettrais dans le ciel. »
Filza, 6 ans