(...) je leur répondais en anglais, que je ne parlais pas très bien non plus, mais il était notoire que si je pouvais encore m'améliorer dans l'une ou l'autre langue, mes parents ne le pouvaient pas, ils étaient sur une route qui ne menait nulle part, au pied du mur, alors c'était à moi de devenir vraiment bonne, c'était à moi de briller, et ça me faisait peur, parce que j'aurais voulu rester en arrière avec eux, je ne voulais pas les dépasser. (p. 11)