Jens Andersen

L’histoire passionnante de la célèbre gamme de jouets de construction.



Qui n’a pas joué aux LEGO ? Qui n’a pas acheté une boîte de LEGO à Noël pour ses enfants ou pour ses neveux ?



Personnellement, j’ai passé mon enfance entre les LEGO et les Playmobil. Du coup, je suis ravie d’avoir gagné ce livre grâce à la Masse Critique de Babélio. C’est avec un réel plaisir que je me suis plongée dans l’histoire de la saga familiale. Tout commence en 1932 avec Ole Kirk Christiansen. Menuisier de profession, il décide de créer des jouets en bois, et fonde la marque LEGO. L’incendie de son usine et la guerre le poussent vers le plastique. En 1954, les premières briques sont commercialisées.



Les trois fils d’Ole Kirk reprennent le flambeau, même si l’un d’eux, Godtfred ne croit pas du tout en l’avenir des jouets en plastique.



« En 1951 encore, Godtfred reste sceptique à l’égard des jouets en plastique. « Le plastique ne remplacera jamais les bons, les solides jouets en bois », dit-il à un journal danois. »



« La saga LEGO » est un ouvrage très complet et agréable à lire. Découpé en dix parties chronologiques depuis les années 1920 et la menuiserie jusqu’à l’héritage des années 2010, en passant par l’expansion des années 60 ou encore l’époque charnière du début des années 2000. Un arbre généalogique nous accueille en première page, ce qui nous permet d’avoir en tête qui est qui.



Chaque partie est enrichie de photographies, de documents d’époque, de témoignages, rendant la lecture vraiment vivante. La mise en page est aérée et ludique, le tout est absolument passionnant.



J’ai été bluffée par la fluidité de l’histoire et par le nombre de détails.



Jens Andersen nous propose un aperçu unique de la création d’une entreprise mondiale, mais reflète également le point de vue des différentes générations sur les enfants et l’importance du jeu. Depuis l’adoption du nom LEGO en 1936, qui vient du danois « leg godt » (ce qui signifie « bien jouer »), LEGO défend le droit des enfants à jouer et la possibilité pour les adultes de faire de la place à l’enfant qui sommeille en eux. Une analyse sociétale fine, remplie d’émotion car le lecteur suit les aventures familiales, bonnes ou mauvaises, joyeuses ou dramatiques. Travailler en famille est loin d’être la panacée, les tensions sont nombreuses et ne sont pas occultées.



Un livre indispensable aux fans de LEGO, et une très belle découverte pour les curieux ou les économistes.



« Ces projets habituent la jeune équipe de managers de LEGO à travailler ensemble dans une entreprise à la progression fulgurante qui de temps en temps menace de s’emballer. »



Je remercie les Éditions Dunod et la Masse Critique de Babélio pour cette lecture.



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Qui ne connaît pas ou n’a jamais entendu parler de Fifi Brindacier ?



Dans cette biographie, Jens Andersen nous permet de découvrir l’auteure de cette petite fille malicieuse et irrévérencieuse.



Astrid Lindgren, née en 1907 et décédée en 2002, a voué sa vie à l’écriture dès son plus jeune âge, une de ses rédactions d’écolière ayant été remarquée et publiée dans le journal local de sa petite ville suédoise.



A 19 ans, elle tombe enceinte et refusera d’épouser le père de son fils Lasse. Elle devra alors affronter le regard de la société suédoise qui en 1926 ne voit pas d’un bon oeil les mères célibataires. On peut voir là les prémisses de la pensée féministe d’Astrid qu’elle conservera jusqu’à sa mort.



Si la jeune femme écrit quelques textes, articles de journaux, ce n’est qu’en 1945 qu’elle connaîtra le succès avec la publication de Fifi Brindacier. Astrid Lindgren a créé ce personnage pour sa fille Karin, née de son mariage avec Sture Lindgren, qui était malade et alitée. Elle n’avait pas au départ l’intention de publier cette histoire.



Jens Andersen mêle de façon judieuse et fort plaisante à lire la vie privée d’Astrid, ses motivations ainsi que ses engagements. Il nous éclaire aussi sur la société suédoise et notamment la grande implication des pays scandinaves après guerre pour la littérature jeunesse et les recherches faites sur le mode éducatif.



Astrid Lindgren se retrouve totalement dans ces préoccupations :



» L’enfant qui ne se sent pas aimé par ses parents, qui ne peut trouver personne à qui donner son amour et personne dont il peut recevoir de l’amour, cet enfant va devenir une personne malheureuse et souvent dénuée d’amour, et peut causer bien du tort autour de lui. L’avenir du monde se décide dans les chambres des enfants, rien n’est plus certain que cela. C’est là que tout se joue pour que les hommes et les femmes de demain deviennent des esprits sains et bienveillants ou des individus atrophiés qui utilisent la moindre occasion de rendre l’existence plus difficile à ceux qui les entourent. Même les hommes d’Etat qui vont guider le destin des peuples dans le monde de demain sont aujourd’hui des petits enfants. »



Elle n’hésitera pas à aborder de nombreux thèmes difficiles dans ses romans, notamment la mort dans « Mio, mon Mio » et « Les frères Coeur de Lion », notamment dans le but d’apporter de la consolation : « Je crois au besoin de consolation de l’enfant. Quand j’étais enfant, on croyait que l’on montait au ciel après sa mort, et ce n’était pas la chose la plus drôle que l’on puisse imaginer. (…) Les enfants d’aujourd’hui n’ont plus cette consolation. Ils n’ont plus ce conte, cette fable. Et je me suis dit : on pourrait peut-être leur donner une autre histoire qui pourrait les réchauffer un peu en attendant la fin inévitable. »



Astrid Lindgren restera jusqu’à son dernier jour une femme remarquablement concernée par le monde qui l’entourait : la nature (écologiste avant l’heure), les relations avec ses amis, la politique menée par son pays mais surtout par les enfants.

Révélée grâce au succès de Fifi Brindacier, son espiègle héroïne à la force surhumaine, la romancière suédoise, devenue riche après maintes vicissitudes, n’a cessé d’embrasser la cause des enfants, comme le raconte une excellente biographie.
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L’auteur parvient à restituer le féminisme réel d’Astrid Lindgren. Sa façon de vivre, ses choix et ses écrits sont sans cesse éclairés par le désir d’être libre.
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Merci à Babelio et aux éditions Dunod de m'avoir offert ce livre à l'occasion de la masse critique.



Je pense que nous avons tous une histoire avec les lego. Pour ma part j'ai découvert cette marque assez tard, car c'est en 2010 que je montais mon premier lego en compagnie de mon futur mari, c'était un lego star wars, la barge de Jabba. Il nous avait fallut plusieurs heures pour arriver à la fin de tous les sachets mais une fois terminer j'étais super fière du résultat. Mais deriere cette petite brique c'est toute une histoire familiale qui se cache.



C'est un livre qui se découpe en une dizaine de chapitre, ou chaque chapitre correspond à une période de l'entreprise lego. Le travail de recherche de l'auteur est poussé, et il détail les differents éléments avec beaucoup de connaissances complémentaires.

J'ai adoré découvrir l'histoire de lego, bien au-delà de la simple briquette que tout le monde connaît.



Un petit regret cependant, je m'attendais à avoir beaucoup plus de photos.

Une bible sur l'aventure Lego, marque qui a accompagné mon enfance et vient de rentrer dans celle de mon jeune fils !



On y apprend de nombreuses anecdotes qui ont permis à la marque de construire sa notoriété et surtout de garder une place de choix malgré l'évolution de la société. Un livre parfait pour les passionnés de Lego et d'histoire.

Ht sur reco Télérama. M'intéresse beaucoup. Parcours touchant et admirable de la grande dame Astrid Lindgren que j'admire tant. Bien mené. Bien documenté. Avec photos. Je ne connaissais rien de sa vie. J'apprends bp. Je garde. 15/20

Même si on n’a jamais lu les aventures de Fifi Brindacier, la petite fille la plus forte du monde (et la plus riche, la plus libre), on découvrira avec profit la vie de celle qui l’a inventée.
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