Elle ignorait que mon grand-père voulait m’apprendre à « regarder » parce que lui n’avait jamais su voir au-delà de la ligne d’horizon, son grand mur de silence. Il avait cru à toutes ces bêtises d’écrivain parce que ça signifiait qu’il existait quelque part un point zéro, c’est-à-dire un lieu à partir duquel tout était encore possible, et parce qu’écrire, c’est aussi apprendre à marcher sur des poutres, sans craindre le vide sous nos pieds.
Maintenant, il n’y a plus que ce mot.
Et lui seul, désormais, pour l’enlacer.
Ses bras pour l’étreindre.
Et ses doigts pour lui fermer les yeux.
Jusqu’à la fin.
Il ne la quittera plus.