Hier, Alyce s’est vue dans une glace, un reflet embué sur une vitre fêlée, une forme qu’elle doit mettre un temps à reconnaître. Elle a vu ce qu’elle est maintenant, presque méconnaissable, seulement la forme de ses yeux, celle de son front, un peu son sourire, quand elle peut ouvrir la bouche correctement. Elle est chauve maintenant, elle a perdu ses cheveux. Au début, ils l’avaient rasé, mais rien n’a repoussé. La plaque lui couvre l’arrière du crâne, brute de fonderie, en ferraille, la peau prise dedans.