Le baiser de trente secondes va ainsi devenir durant de longues années la porte ouverte sur le fantasme et l’imaginaire, le seul mode opératoire de l’acte sexuel au cinéma. Le lieu où se cristallisent et s’étendent le désir, le feu, la passion. Au prétexte d’un baiser autorisé se déploieront le fétichisme d’Alfred Hitchcock, le vampirisme de Vincente Minnelli.