J’ai toujours pensé que tant qu’on est encore capable de laisser s’incarner sa souffrance, son mal-être, son abandon, peu importe, dans la musique ou la littérature, c’est encore un signe de santé, le signe que cette souffrance peut encore être magnifiée et que notre indispensable narcissisme trouve encore à s’exprimer, d’une manière juste et modeste, dans la fréquentation des oeuvres que l’on aime. p 31