Mais il restait vivant car les puissances qui le harcelaient étaient celles de la vie, non de la mort, une vie primitive et bornée qui engendrait indifféremment les fleurs, les parasites et la vermine, une vie suintante de sécrétions organiques et la pensée elle-même suintait du cerveau humain comme d'une plaie qui suppure, il n'y avait pas d'âme mais seulement des fluides régis par la loi d'une mécanique complexe, féconde, insensée, les concrétions jaunâtres de la bile calcifiée, la gelée rose des caillots dans les artères, la sueur, les remords, les sanglots et la bave.