A l'instar de tous les équidés, les souffrances de Bartabas sont muettes et sa mélancolie indicible. Un chien pleure, un chat miaule, mais le cheval n'exprime rien, à qui ses aïeux ont appris à ne jamais risquer d'attirer l'attention de l'adversaire, à ne pas se hasarder à exciter le tueur, à garder pour soi sa douleur, à ne pas s'exposer, à demeurer invisible.
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Pour comprendre Bartabas, il suffit parfois de le regarder. Son vrai langage, c'est le corps.