Jérôme Lothelier

Attention, je vais parler le djeun avec des nouvelles expressions qui déchirent grave. Ne soyez pas trop dègue !



Il faut reconnaître que ces personnages ont le bon ice et on remarquera de belles peufras pas trop fat. Je ne suis pas en bad pour autant. Le héros Sim semble être un boloss crari le nouveau Ministre de l’économie quand il ne fait pas son Kévin. C’est trop calé ou trop dar ! Ca bécave de temps en temps mais c’est limite acceptable pour un ado pré-boutonneux.



La lecture ne pourra que vous faire chiller grave. Ça m’enlise. Il est vrai que c’est parfois chimique et limite ghetto mais bon. C’est parfois la hass au niveau du dessin trop cheum. Hassoul, elle passe pas crème cette bd ou ce n'est pas de la balle. Je suis loin d'être saucé ! Allô ? Non mais allô, quoi !



Pour l’achat, il faudra avoir les lovés pour s’offrir cela à moins de douiller. Forfait illimité, ne pas s'abstenir !



Gardez la Schweppes et avant toute ! Allez gava, c’est parti: vers l'infini et l'au-delà ! On fait cela en soum-soum rapidement et en selfie ! Yolo les yeuves !



(Mots et expressions tirés du Dictionnaire Ados – Français)

N'étant pas le public cible, malgré des dessins et un scénario hyper classique. J'avais l'impression de lire une version française de Ben 10 sortie entre 2006-2008 au lieu d'une montre l'Omnitrix qui permet à son utilisateur de cee métamorphoser en monstre de toutes sorte. Cette fois-ci, c'est un téléphone intelligent qui a ce genre de caractéristique. Comme toujours, on a le trio, un a lunette (le nerd de service) et le gros (qui mange tout le temps) sans oublié le héros qui est assez futé pour échapper au méchant militaire qui semble être une parodie. L'intrigue n'est pas là pour son originalité mais pour plaire aux jeunes, je n'est rien contre cette idée juste qu'elle est drôlement travaillé voilà tout. Ceci est juste mon humble avis cher lecteur de Babelio.

Suite qui ne se présente pas immédiatement comme une suite. On ne retrouve aucun des personnages du tome 1. On a des Demonos qui lancent une malédiction sur la planète où se situe l'UPSC (l'Union quelque chose Spatiale Cosmique). Il s'agit d'un énorme bibendum glouton qui bouffe tout et enfle énormément. Il est pris pour l'Elu, et c'est à ce moment qu'on se rend compte que l'on connecte avec le tome 1. Mais sans queue ni tête.



Mandryka me revient encore en tête avec le bonhomme vert de la couverture qui évoque le Concombre Masqué... mais j'ai l'impression que c'est tout à fait fortuit. Toujours est-il que ce n'est pas évoqué ni utilisé dans le tome.



Le dessin et la mise en couleur sont mieux maîtrisés. Ouf... c'est déjà plus lisible. Mais on est au ras des pâquerettes dans le récit et on a clairement l'impression que les auteurs (ils sont trois pour produire cela) visent des pré-ados... mon fils de 8 ans s'est montré très intéressé. On ne sait jamais. Si vous avez un gosse de 8 ans, essayez, sinon passez votre chemin.

Que dire? BD de SF qui apparaît à première vue comme tout à fait déjantée. On a des décors qui rappellent la Moria de Peter Jackson, des emprunts à plein d'autres références, des dessins hyper agressifs, un scénario sans aucun suivi...



Essayons... On démarre avec un duo de flics spatiaux, mandatés par l'UPSC (l'union quelque chose...), pour retrouver l'Elu. Le lecteur n'en sait pas davantage à ce stade. Puis l'aventure dérape et il n'est plus question de l'Elu ensuite. Après un intermède où les deux minables se font piquer une statuette par une voleuse de l'espace, on met les pieds dans un conflit très ancien chez les Monkyz. Le duo de flics sort une princesse Monkyz de cryogénie puis ils se font kidnapper par le tonton de la princesse, qui est un grand méchant et s'est acoquiné avec un autre méchant, une termite bipède, dictateur chez les Insektors...



Raconté comme cela, on dirait peut-être que c'es sympa... Je vous jure que c'est nul de chez nullissime. Dessins agressifs qui peuvent faire penser à Mandryka. Mieux maîtrisés, mais beaucoup moins expressifs et novateurs. Scénario à l'emporte-pièce, sans originalité. Après s'être donné un air de parodie, on sombre plutôt dans le pastiche non abouti. On passe.

Un avion de l’armée s’est crashé sur la colline de Woodburry. En voyant ces images aux informations, Sim n’en croit pas ses yeux : c’est juste à côté de chez lui ! En retournant dans sa chambre, il découvre une mallette qui contient un téléphone. Problème, il ne se rappelle absolument pas de où ça vient. Il va alors demander à ses deux super copains Sonny et Mac s’ils souviennent de ce qu’ils ont fait la veille. Peu à peu, ensemble, ils vont reconstituer le puzzle de leur soirée et réussir à déverrouiller le téléphone, qui s’avère être bien plus. En effet, chaque application est ancrée dans la réalité : Sim peut par exemple faire se matérialiser un parachute, une moto,… Mais l’armée est à leurs trousses…

Dès la première page, on prend part à l’action, c’est efficace ! Ce premier tome de la série plaira certainement aux ados puisque les thèmes leur seront familiers : aventure, action, nouvelles technologies,…

Fortement cadencés, les débuts de cette histoire laissent déjà planer une énigme séduisante que Sim et ses copains vont devoir dénouer. […] [Le dessin] est de qualité, remarquablement débordant de vitalité, de couleurs et sans aucun doute appréciable par les plus jeunes.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..