La mort n’est pas crédible pour un enfant. Ce n’est qu’une ombre qui ne possède aucune substance réelle, une anomalie qui n’a pas sa place dans l’imaginaire d’un gosse de douze ans. Les parents vivent, se séparent, certains disparaissent sans donner signe de vie à leur progéniture, mais on sait, on le ressent au fond de nous, qu’ils sont là, quelque part, et qu’ils vivent.