Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. » Ce roman d’Albert Camus était son préféré. Longtemps, quand ses amis critiquaient sa solitude et son manque d’engouement pour la vie nocturne, elle s’était sentie proche de Meursault. C’était d’ailleurs très souvent en sa présence, seule dans son lit, à tourner les pages de L’Étranger, qu’elle réfutait tous ces reproches.